796 shaares
Neutralité du Net par-ci, neutralité du Net par-là. Ces
derniers temps, on entend de plus en plus parler de ce principe, à l’origine réservé au cercle d’e-initiés. Hier encore sur France Inter, ou il y a quelques semaines au Grand Journal: la notion a quitté son nid douillet mais limité de techniciens du réseau pour venir chatouiller le grand public. Il faut dire que les frasques de Free avec la publicité ou YouTube, ainsi que la volonté fraîchement affichée du gouvernement, confirmée par le Conseil national du numérique, d’inscrire la notion dans la loi, lui a donné un sacré coup de notoriété.
On va pas se cacher derrière notre petit doigt. Ici, à Slate, nous sommes favorables à la protection de ce principe. Pourquoi? Parce qu'il exclut toute forme de discrimination à l’égard de la source, de la destination ou du contenu de l’information transmise sur le réseau. En décryptant, ça veut dire que moi, mon voisin, vous ou François Hollande, avons potentiellement accès au même Internet, qu’on y traîne depuis un bon vieil ordi, un mobile, une tablette, et pourquoi pas demain une iMontre, des GoogleLunettes ou nos chaussettes —soyons visionnaires.
derniers temps, on entend de plus en plus parler de ce principe, à l’origine réservé au cercle d’e-initiés. Hier encore sur France Inter, ou il y a quelques semaines au Grand Journal: la notion a quitté son nid douillet mais limité de techniciens du réseau pour venir chatouiller le grand public. Il faut dire que les frasques de Free avec la publicité ou YouTube, ainsi que la volonté fraîchement affichée du gouvernement, confirmée par le Conseil national du numérique, d’inscrire la notion dans la loi, lui a donné un sacré coup de notoriété.
On va pas se cacher derrière notre petit doigt. Ici, à Slate, nous sommes favorables à la protection de ce principe. Pourquoi? Parce qu'il exclut toute forme de discrimination à l’égard de la source, de la destination ou du contenu de l’information transmise sur le réseau. En décryptant, ça veut dire que moi, mon voisin, vous ou François Hollande, avons potentiellement accès au même Internet, qu’on y traîne depuis un bon vieil ordi, un mobile, une tablette, et pourquoi pas demain une iMontre, des GoogleLunettes ou nos chaussettes —soyons visionnaires.